"A la municipalité, nous traitons cette affaire comme des représailles d'Abou Sayyaf", a déclaré Sara Duterte, maire de Davao et fille du président philippin, sur la chaîne CNN Philippines. Le cabinet du président a aussi envoyé un texto pour confirmer qu'il s'agit de représailles d'Abou Sayyaf.
Le ministre de la Défense Delfin Lorenzana a également mis l'attaque de vendredi soir sur le compte d'Abou Sayyaf, groupe islamiste qui a fait allégeance à l'organisation de l'Etat islamique.
Pas de revendication
"Personne n'a encore revendiqué cet acte, mais nous ne pouvons que conclure qu'il a été commis par le groupe terroriste Abou Sayyaf qui a encaissé de nombreuses pertes à Jolo au cours des dernières semaines", a assuré le ministre.
Le président Duterte - par ailleurs ancien maire de Davao - a déclenché une offensive militaire contre Abou Sayyaf. Lundi, quinze soldats ont été tués dans des affrontements avec le groupe islamiste sur l'île de Jolo, l'un des principaux fief d'Abou Sayyaf.
afp/mre