Marine Le Pen tenait comme chaque année depuis 2012 son meeting de rentrée à Brachay, (Haute-Marne) village de moins de 60 habitants dans lequel elle voit un "symbole de la France des oubliés".
La présidente du FN s'est posée en femme libre et en rempart face à des adversaires qu'elle juge "incapables de gouverner", des "sortants" discrédités pour la présidentielle de 2017 et "soumis aux Qataris ou aux Saoudiens".
Nicolas Sarkozy visé
Marine Le Pen a eu des mots très durs contre ses adversaires, des "boutiquiers sans envergure", assurant que "faute de donner un sens à l'action, le pays n'est pas gouverné, il est abandonné". "Tous mes adversaires ont contribué à l'effondrement de la France", a-t-elle encore déclaré.
Elle a particulièrement ciblé Nicolas Sarkozy, accusant l'ancien chef de l'Etat d'avoir fait allégeance au roi Salman d'Arabie saoudite. "Début août, Nicolas Sarkozy a fait un déplacement secret au Maroc pour rencontrer le roi d'Arabie saoudite et l'assurer de sa bienveillante amitié", a-t-elle déclaré.
agences/lan
Promesse d'un référendum sur l'UE
Surfant sur l'actualité, Marine Le Pen a confirmé qu'en cas de victoire, elle organiserait un référendum sur l'appartenance de la France à l'Union européenne, comme le Royaume-Uni en juin.
"Les Britanniques ont eu ce courage, ils ont fait le choix de l'indépendance contre tous les prophètes de malheur", a-t-elle dit. "Ce référendum sur l'appartenance à l'Union européenne, je le ferai en France, car vous avez le droit à la parole".