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Les discussions sur la Syrie entre Washington et Moscou échouent

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry arrive au sommet du G20 à Hangzhou. [AP/Keystone - Chinatopix]
Les discussions sur la Syrie entre Washington et Moscou échouent / Le 12h30 / 1 min. / le 5 septembre 2016
Les négociations sur la Syrie entre Moscou et Washington en marge du G20 en Chine ont échoué lundi. Un diplomate américain a évoqué des divergences persistantes sur ce dossier.

Après une première rencontre infructueuse la veille, le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov ont mené de nouveaux pourparlers lundi, selon ce diplomate.

Washington avait accusé dimanche Moscou d'avoir "fait marche arrière" sur certains points dans ses négociations sur la Syrie, rendant impossible dans l'immédiat un accord de coopération entre les deux puissances.

"Les Russes ont reculé sur des points où nous pensions pourtant nous être mis d'accord, donc nous retournons vers nos capitales respectives pour consultation", avait déclaré sous couvert d'anonymat un haut responsable du département d'Etat américain en marge du sommet du G20 à Hangzhou.

Retrait des forces de Damas négocié

John Kerry et Sergueï Lavrov négocient depuis des semaines un accord qui ferait cesser les hostilités en garantissant le retrait des forces gouvernementales de certaines régions, y compris Alep.

L'accord autoriserait aussi des convois humanitaires à gagner des zones où des civils sont pris au piège par les combats.

Le cessez-le-feu serait supervisé grâce à un partage des renseignements entre Russes et Américains et une coopération militaire contre des organisations comme le groupe Etat islamique.

Négociations à Genève

Des experts militaires et diplomates russes et américains avaient récemment poursuivi des discussions marathon à Genève sur une possibilité de parvenir "à une cessation des hostilités large et importante".

Moscou et Washington, qui effectuent séparément des frappes contre les djihadistes en Syrie, restent cependant en désaccord sur le sort du président syrien Bachar al-Assad. Les Russes sont fermement opposés à son départ, alors qu'il est réclamé par les Américains.

De son côté, l'armée du régime de Damas continue de cibler les forces de l'opposition syrienne, avec l'appui de la Russie, mais au grand dam des Occidentaux. Selon Vladimir Poutine, la principale difficulté des discussions reste de déterminer quel groupe de combattants fait partie de l'opposition à Bachar al-Assad dite "modérée" et quel groupe est djihadiste.

>> Lire aussi : La Turquie annonce que sa frontière avec la Syrie est débarrassée de l'EI

ats/tmun

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Au moins 48 morts en Syrie dans une série d'attentats

Une série d'attaques à la bombe a causé la mort lundi d'au moins 48 personnes dans plusieurs villes de Syrie, essentiellement contrôlées par le régime, selon les médias d'Etat.

L'attentat le plus meurtrier a fait au moins 35 morts et 43 blessés près de Tartous, un fief du régime de Bachar al-Assad qui abrite une base militaire russe. Ces attaques n'ont pas été immédiatement revendiquées mais le groupe Etat islamique a visé à plusieurs reprises les villes frappées lundi.