A une semaine du sommet de Bratislava, ce mini-sommet a suscité l'agacement des tenants de l'orthodoxie budgétaire.
La rencontre d'Athènes a rassemblé les dirigeants de la Grèce, l'Italie, la France, le Portugal, l'Espagne, Chypre et Malte, à l'invitation du Premier ministre grec Alexis Tsipras. Ils ont souligné leur volonté de travailler pour la cohésion de l'Europe et non sa division en blocs.
"Frappés de manière disproportionnée"
Les pays participants ont adopté une "Déclaration d'Athènes" et prévoient une nouvelle rencontre au Portugal, à une date non précisée, a annoncé Alexis Tsipras.
Il a noté que les participants avaient en commun "d'avoir été frappés à la fois d'une manière disproportionnée par la crise économique et la crise migratoire, d'être sous pression du flux migratoire et d'être frontaliers de la zone déstabilisée du Maghreb et du Moyen-Orient".
Les pays du Sud pourront ainsi le 16 septembre à Bratislava offrir leurs "propres conclusions", a relevé le président français François Hollande.
agences/kkub