"La nuit dernière j'ai "généralisé en gros", et ce n'est jamais une bonne idée. Je regrette avoir dit "la moitié", c'était mal", a-t-elle reconnu samedi dans un communiqué face à la polémique nationale suscitée par ses propos.
La candidate démocrate à la Maison Blanche s'exprimait initialement vendredi soir lors d'un événement de levée de fonds à New York, ouvert aux journalistes.
"Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des pitoyables", avait lancé l'ancienne chef de la diplomatie américaine sous les applaudissements. Avant de détailler: "Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir".
"Laissés pour compte"
Elle avait poursuivi son raisonnement, affirmant que plupart de ces soutiens de Trump sont "incorrigibles, mais heureusement ils ne sont pas l'Amérique".
Quant à la seconde moitié des électeurs du républicain, elle constitue "un panier rempli de personnes qui ont l'impression que le gouvernement les a laissées tomber, que l'économie les a laissées tomber, que personne ne s'intéresse à eux (...) et ils recherchent juste désespérément le changement".
agences/pym/olhor
La droite tire à boulets rouge
La droite américaine a tiré à boulets rouge sur Hillary Clinton, accusée de mépriser l'Américain moyen. Les militants républicains, l'organe du parti, ses responsables et surtout Donald Trump ont fustigé ses propos.