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En France, environ 15'000 personnes sont "suivies pour radicalisation"

Le Premier ministre français Manuel Valls et son collègue de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (1er plan) quittant le palais de l'Elysée à Paris le 16 juillet après une réunion sur la sécurité. [Christophe Petit Tesson]
Le Premier ministre français Manuel Valls et son collègue de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (1er plan) quittant le palais de l'Elysée à Paris le 16 juillet après une réunion sur la sécurité. - [Christophe Petit Tesson]
Le Premier ministre français Manuel Valls a annoncé dimanche dans un entretien accordé à plusieurs médias nationaux que quelque 15'000 personnes étaient "suivies parce qu'elles sont dans un processus de radicalisation".

"On peut considérer - je comprends le poids de ces chiffres - qu'il y a à peu près 15'000 personnes qui sont suivies parce qu'elles sont dans un processus de radicalisation", a-t-il déclaré lors d'un entretien conjoint avec la radio Europe 1, la chaîne iTELE et le journal Les Echos.

Le Premier ministre socialiste n'a pas précisé si ces personnes étaient suivies par les services de renseignement ou les services sociaux. Jusqu'ici, les autorités évoquaient environ 10'000 personnes fichées par les services de renseignement pour leur liens avec la "mouvance islamiste".

300 détenus pour lien avec une filière terroriste

De plus, près de 300 personnes sont actuellement détenues en France "en lien directement avec des filières terroristes", a ajouté Manuel Valls.

Par ailleurs, "nous avons près de 700 djihadistes français et résidents en France qui combattent actuellement en Irak et en Syrie", a-t-il rappelé, soulignant que ce chiffre incluait "275 femmes et plusieurs dizaines de mineurs".

Toujours en Irak et en Syrie, où s'est établi le groupe Etat islamique (EI), 196 djihadistes français et résidents ont été tués à ce jour, a-t-il dit.

afp/gax

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La jeune femme était fichée "S" en raison de ses velléités de départ vers la Syrie. Arrêtée avec son compagnon mardi sur une aire d'autoroute près d'Orange (sud), elle avait été déférée devant le juge plus tôt dans la journée. En revanche, la garde à vue de son compagnon a été levée.

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