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En France, le bras de fer entre le gouvernement et Alstom se durcit

France: la fermerture d'un site historique de construction des TGV par Alstom provoque un tollé
La fermeture du site Alstom de Belfort fait débat / 19h30 / 2 min. / le 13 septembre 2016
Le bras de fer s'est durci mardi entre Alstom et les autorités françaises. Le président François Hollande a affirmé vouloir tout faire pour maintenir le site de Belfort contrairement à la volonté du constructeur ferroviaire.

"Tout sera fait pour que le site de Belfort puisse être pérennisé. Ca veut dire pour de nombreuses années", a assuré le président Hollande depuis Bucarest où il effectue une visite d'Etat. Il est "hors de question que le site de Belfort ferme", a renchéri le Premier ministre Manuel Valls.

Le patron d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a lui estimé que la pénurie de commandes rendait "aujourd'hui impossible (...) un avenir pérenne pour les activités du site de Belfort", dans un message aux salariés du groupe. Il explique en outre avoir "alerté les pouvoir publics sur cette situation depuis plusieurs mois".

L'Etat "pas informé"

Mardi, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, a assuré que l'Etat n'avait pas été "informé du tout" de la volonté d'Alstom d'arrêter la production ferroviaire sur son site de Belfort, où sont employés 400 salariés, ce qui constitue à ses yeux une "faute".

Installée depuis 1879 à Belfort, l'entreprise y a produit sa première locomotive à vapeur en 1880.

afp/kg

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