La Première ministre britannique Theresa May a appelé François Hollande mercredi pour l'informer de l'accord. Il s'agira de la première construction d'une centrale nucléaire dans le pays depuis plus de vingt ans.
La France s'est aussitôt réjouie de cette nouvelle - au moment où EDF est confrontée à des problèmes de délais et de coûts pour la construction d'une centrale EPR à Flamanville (nord-ouest).
7% des besoins britanniques en électricité
L'ex-Premier ministre David Cameron avait donné son accord de principe au projet en octobre 2013. Mais Theresa May, qui lui a succédé en juillet, avait créé la surprise en annonçant se donner un temps supplémentaire de réflexion.
Le projet, prévu pour être opérationnel à partir de 2025, est gigantesque. Hinkley Point C doit fournir 7% des besoins britanniques en électricité.
La compagnie d'électricité française publique EDF va financer les deux tiers de la centrale et son partenaire chinois, l'entreprise étatique CGN, le tiers restant.
ats/grin
Un projet controversé
Les autorités britanniques garantissent un prix à EDF pour l'électricité produite sur place, mais ce tarif est jugé trop élevé par les détracteurs du projet au Royaume-Uni.
Certains opposants ont mis entre autres en avant l'alternative de projets nucléaires plus petits ou des énergies renouvelables - notamment l'éolien où le Royaume-Uni est en train d'élever des capacités à un coût de plus en plus réduit.