Publié

L'ex-ministre français Cahuzac aurait menti pour "protéger" des proches

Au fil des jours, les Cahuzac ont dû révéler leurs secrets bancaires. [AP/Keystone - Francois Mori]
Au fil des jours, les Cahuzac ont dû révéler leurs secrets bancaires. - [AP/Keystone - Francois Mori]
Décrit jeudi par ses avocats comme un homme ayant menti pour "protéger" ceux qui lui avaient fait confiance, l'ex-ministre français du Budget Jérôme Cahuzac, jugé pour fraude fiscale, sera fixé sur son sort le 8 décembre.

A l'issue de deux semaines de procès sur le plus retentissant scandale du mandat présidentiel de François Hollande, le parquet a requis de la prison ferme contre Jérôme Cahuzac et son ex-épouse Patricia.

Evoquant "une vie familiale enracinée dans la fraude", l'accusation a réclamé une peine de trois ans ferme contre l'ancien ministre et deux ans contre son ex épouse dermatologue.

Un redressement fiscal de 2,5 millions d'euros

Au fil des jours, sur la piste de l'argent, les Cahuzac ont dû révéler leurs secrets bancaires: des comptes en Suisse, à l'île de Man, etc. Des montages sophistiqués pour mieux dissimuler les avoirs quand le député est promis à un avenir politique plus élevé, et des chèques blanchis sur les comptes de la mère du chirurgien.

Jeudi, leurs défenseurs ont tenté d'expliquer la "spirale infernale" dans laquelle s'est enfoncé le couple. A eux deux, les Cahuzac ont subi un redressement fiscal majoré d'environ 2,5 millions d'euros (2,7 millions de francs).

Le jugement sera rendu le 8 décembre.

ats/kg

Publié