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Premiers raids aériens sur Alep depuis l'instauration de la trêve en Syrie

Le ministère russe de la Défense accuse les insurgés de se préparer à une offensive d'envergure contre l'armée syrienne malgré la trêve en vigueur (image d'illustration). [AFP - Huseyin Nasir]
Le ministère russe de la Défense accuse les insurgés de se préparer à une offensive d'envergure contre l'armée syrienne malgré la trêve en vigueur (image d'illustration). - [AFP - Huseyin Nasir]
Quatre raids aériens ont visé dimanche les quartiers rebelles de la ville syrienne d'Alep, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur lundi d'une trêve initiée par Moscou et Washington.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a précisé que plusieurs personnes ont été blessées sans pouvoir immédiatement donner d'autres détails, ni identifier les auteurs des bombardements.

Cité par l'agence de presse Interfax, le ministère russe de la Défense accuse les insurgés de se préparer à une offensive d'envergure contre l'armée syrienne malgré la trêve en vigueur.

Il reproche aussi aux Etats-Unis de ne pas avoir respecté ses promesses visant à séparer les "terroristes" des unités de l'opposition syrienne.

>> Lire : Les relations USA-Russie se détériorent, fragilisant la trêve en Syrie

Aide bloquée

L'accord russo-américain instaurant la trêve prévoyait également l'acheminement d'aide humanitaire dans les zones rebelles d'Alep, où vivent selon l'ONU quelque 250'000 habitants assiégés par le régime du président Bachar al-Assad.

Alep est divisée entre des quartiers ouest tenus par le régime et des quartiers est contrôlés par ses opposants.

Mais, faute de garanties de sécurité suffisantes, des camions de l'ONU remplis de vivres et de médicaments sont bloqués depuis des jours dans une zone tampon entre les frontières turque et syrienne.

>> Lire aussi : L'aide humanitaire se fait toujours attendre en Syrie malgré la trêve

Unification nécessaire

Le chef djihadiste du Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra avant l'annonce de sa rupture avec Al-Qaïda), Abou Mohammad al-Jolani, a affirmé samedi soir "que ni son organisation, ni les rebelles n'accepteront que le siège d'Alep continue".

Dans un entretien à la chaîne de télévision qatarie al-Djazira, il a souligné que "l'unification des rebelles est une nécessité" et que "les négociations continuent" dans ce but.

ats/fme

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