"Nous devons pérenniser l'action qui a été engagée, je parle bien sûr de tous les moyens pour prévenir les attentats, pour les dissuader, pour les empêcher, et c'est un travail constant qui appellera des moyens encore supplémentaires au-delà même de ce que j'avais décidé pour les renforcer", a déclaré François Hollande lors de son discours.
Durant la cérémonie, les noms de 230 personnes tuées dans des attentats depuis le 19 septembre 2015, en particulier le 13 novembre à Paris et le 14 juillet à Nice, ont été lus, une lecture qui a duré 23 minutes.
Extrait de l'intervention de François Hollande:
Témoignage poignant
De nombreux proches de victimes et rescapés ont aussi livré de bouleversants témoignages.
"Nous sommes une famille de confession musulmane et il ne faut surtout pas faire l'amalgame car ces barbares n'ont ni loi, ni foi, ni religion", a notamment lancé Yasmine Bouzergan Marzouk, 21 ans, s'exprimant au nom de trois membres de sa famille tués dans l'attentat de Nice.
agences/gchi
Une cérémonie annuelle
Après une série d'attentats qui ont fait des centaines de morts en France, le président, des membres du gouvernement et de l'opposition assistaient à cette cérémonie organisée chaque année par des associations, le jour anniversaire de l'attentat contre le DC-10 de la compagnie aérienne française UTA.
L'attentat, attribué à la Libye, avait fait 170 morts, dont 54 Français, le 19 septembre 1989, au-dessus du désert du Ténéré, au Niger.
Hausse du fonds d'indemnisation des victimes
Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme doit être modifié, a également annoncé François Hollande.
"Le fonctionnement et les règles du fonds de garantie seront réformés, il y a aujourd'hui des milliers de personnes qui sont concernées, traumatisées, touchées à jamais par ce qu'elles ont vu, même si elles n'ont rien subi dans leur chair", a-t-il dit.
"Les ressources du fonds seront revues en conséquence et l'Etat s'en portera garant dans la durée", a poursuivi le chef de l'Etat.