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Angela Merkel admet un manque de préparation face à l'afflux de migrants

Angela Merkel pensive suite au revers que son parti, l'Union chrétienne démocrate, a connu aux dernières élections régionales [Keystone - MICHAEL KAPPELER]
Angela Merkel pensive suite au revers que son parti, l'Union chrétienne démocrate, a connu aux dernières élections régionales - [Keystone - MICHAEL KAPPELER]
La chancelière allemande Angela Merkel admet sa part de responsabilité dans l'échec de son parti, la CDU, aux élections régionales à Berlin et avoue une impréparation dans l'accueil des migrants.

Selon les observateurs, la politique d'ouverture des frontières décidée il y a un an par Angela Merkel explique en grande partie ce nouvel échec dans les urnes, à un an seulement des prochaines élections législatives.

"Si je pouvais, je remonterais dans le temps pour être mieux préparée à la situation des migrants de 2015, à laquelle nous étions plutôt mal préparés", a déclaré la chancelière allemande lors d'une conférence de presse à Berlin.

Angela Merkel, qui a admis sa responsabilité dans cet échec en tant que présidente de la CDU, a refusé de dire si elle briguerait à cette occasion un quatrième mandat à la tête du gouvernement allemand mais a indiqué qu'elle était toujours motivée.

Percée du parti populiste

Les populistes d'Alternative pour l'Allemagne (AfD) ont obtenu 14,2% des voix et entrent au Parlement de la capitale. Ils siègent désormais dans les assemblées de dix des seize Länder.

>>A lire aussi: Recul confirmé de la CDU d'Angela Merkel à Berlin où l'AfD entre au Sénat

reuters/ru

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Une reconfiguration politique

L'Union chrétienne démocrate (CDU) a subi dimanche un second revers électoral en l'espace de deux semaines, lors des élections régionales de Berlin, où elle réalise avec 17,6% son plus mauvais score depuis la réunification en 1990. Le parti cède près de six points par rapport au précédent scrutin berlinois, en 2011.

Avec 21,6% des voix, le Parti social-démocrate (SPD) reste la première force parlementaire de la capitale mais perd près de sept points par rapport au précédent scrutin (28,3%).

Le SPD, qui gouvernait Berlin dans le cadre d'une coalition avec la CDU, pourrait rejeter la droite dans l'opposition en nouant une alliance avec les Verts et le parti de la gauche radicale Die Linke, qui sont respectivement crédités de 15,2% (-2,4 points par rapport à 2011) et de 15,6% (+3,9 points) des voix.