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"Le cessez-le-feu n'est pas mort" en Syrie, lance John Kerry devant l'ONU

Jonh Kerry aux côtés de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura. [AP Photo/Keystone - Kevin Hagen]
Jonh Kerry aux côtés de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura. - [AP Photo/Keystone - Kevin Hagen]
Alors que le conflit syrien monopolise l'Assemblée générale de l'ONU mardi à New York, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé que la trêve des combats n'était "pas morte", malgré la reprise des bombardements.

"Le cessez-le-feu n'est pas mort", a brièvement déclaré  John Kerry en sortant d'une réunion internationale sur la Syrie présidée par les Etats-Unis et la Russie dans un palace de New York. Il a ajouté qu'il comptait revoir cette semaine son homologue russe Sergueï Lavrov.

La réunion internationale sur ce conflit n'a débouché sur aucune annonce concrète au moment où les combats reprennent de plus belle.

Le plaidoyer de Ban Ki-moon

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté mardi les dirigeants mondiaux à mettre fin au carnage en Syrie et à lutter contre le réchauffement climatique, à l'occasion de son dernier discours devant l'Assemblée générale en session annuelle.

"J'en appelle à tous ceux qui ont de l'influence pour obtenir la fin des combats et le début de négociations" pour une transition politique en Syrie, a-t-il plaidé alors que la trêve sur le terrain a volé en éclats.

Il a aussi dénoncé l'attaque "sauvage et apparemment délibérée" d'un convoi humanitaire lundi dans la région d'Alep qui a forcé l'ONU à suspendre ses opérations humanitaires (lire: Après le raid meurtrier, l'ONU suspend ses convois humanitaires en Syrie). Ban Ki-moon doit quitter son poste à la fin de l'année après dix ans à la tête de l'ONU.

afp/mo

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"Une réunion assez dramatique"

"C'était une réunion assez dramatique, l'ambiance était lourde. Est-ce qu'il y a encore une chance? Je ne suis pas capable actuellement de répondre à cette question, mais nous devons tout faire pour sauver la trêve", a lancé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault. Il a aussi jugé que la "négociation entre les Américains et les Russes a atteint ses limites" et dénoncé "les non-dits" des tractations entre Washington et Moscou.

Mais pour le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, le parrainage Kerry-Lavrov du processus diplomatique sur la Syrie est l'unique carte dont dispose la communauté internationale et il faut le remettre "sur les rails".