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Washington accuse Moscou d'avoir attaqué le convoi humanitaire en Syrie

Un bombardier Sukhoi Su-24, l'avion pointé du doigt par Washington. [REUTERS/Ministry of Defence of the Russian Federation]
Un bombardier Sukhoi Su-24, l'avion pointé du doigt par Washington. - [REUTERS/Ministry of Defence of the Russian Federation]
Washington tient Moscou pour responsable des frappes aériennes qui ont touché un convoi humanitaire lundi près d'Alep, en Syrie.

"Toutes les informations indiquent clairement qu'il s'agit d'une frappe aérienne", a déclaré Ben Rhodes, conseiller du président américain Barack Obama, soulignant que seuls les Russes ou le régime syrien pouvaient en être à l'origine. "En tout état de cause, nous tenons le gouvernement russe pour responsable des frappes aériennes dans cette zone", a-t-il ajouté.

Selon un responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat, deux bombardiers russes SU-24 se trouvaient au-dessus de la zone au moment du bombardement.

Moscou dément toute implication

La Russie a démenti l'implication de ses avions ou de ceux du régime syrien dans l'attaque, qui a détruit 18 des 31 camions du convoi d'aide et tué au moins 20 personnes, dont un responsable du Croissant rouge. Un général russe a même mis en doute qu'il y a eu un raid aérien. Le Kremlin a ensuite indiqué que l'armée russe "enquêtait" sur ce qui s'était passé près d'Alep.

>> La Russie assure ne pas avoir attaqué le convoi humanitaire en Syrie, les détails dans le 12h30 :

Washington a accusé Moscou d'avoir attaqué le convoi humanitaire en Syrie. [Anadolu Agency/AFP - Ahmad Hasan]Anadolu Agency/AFP - Ahmad Hasan
La Russie assure ne pas avoir attaqué le convoi humanitaire en Syrie / Le 12h30 / 1 min. / le 21 septembre 2016

agences/jj

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L'ONU suspend ses opérations humanitaires

Le convoi attaqué contenait notamment de l'aide sanitaire et de la nourriture de l'Unicef pour 50'000 bénéficiaires. Son bombardement a soulevé l'indignation de la communauté internationale. En attendant un nouvelle évaluation de la situation, les Nations unies ont suspendu leurs opérations humanitaires. Pour Ben Rhodes, conseiller de Barak Obama, "cela représente clairement une énorme tragédie humanitaire qui doit être condamnée".