Initialement prévu le 2 octobre, le scrutin avait été ajourné mi-septembre en raison d'un vice de fabrication de bulletins de vote, nouveau rebondissement dans une présidentielle riche en coups de théâtre.
La nouvelle élection est en effet organisée à la suite de l'annulation du scrutin du 22 mai qui avait vu l'écologiste Alexander Van der Bellen l'emporter d'une courte tête. Le Parti de la liberté (FPÖ, droite nationaliste) de Norbert Hofer avait réussi à faire valoir des irrégularités.
Prise de fonctions le 26 janvier
Adoptée mercredi à la majorité des deux tiers, la loi confirmant la date du 4 décembre a recueilli les voix des partis social-démocrate SPÖ et conservateur ÖVP, alliés au sein d'une grande coalition, ainsi que des partis d'opposition Vert et NEOS (libéraux).
Lundi, le Parlement avait fixé au 26 janvier la date de prise de fonctions du futur chef de l'Etat, un délai prévu de façon à permettre l'instruction d'un éventuel nouveau recours en annulation.
ats/tmun
Révision des listes électorales
Depuis juillet et la fin de mandat de l'ancien président social-démocrate Heinz Fischer, l'intérim à la tête de l'Etat est assuré collégialement par la présidente et les deux vice-présidents du Conseil national, la chambre basse du Parlement, parmi lesquels figure Norbert Hofer.
La loi adoptée mercredi prévoit également une mise à jour des listes électorales. Quelque 49'000 nouveaux titulaires du droit de vote y seront intégrés, dans ce pays où la majorité électorale est fixée à 16 ans, tandis que 45'000 noms en seront rayés, principalement pour cause de décès.