Les heurts ont fait "plus de 100 morts", a de son côté annoncé mercredi soir l'UDPS, parti d'opposition historique, contestant ainsi le bilan officiel provisoire de la police.
Des violences avaient éclaté en marge d'une manifestation de l'opposition au président Joseph Kabila pour dénoncer la volonté prêtée au chef de l'Etat de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite prévue par la constitution.
Retour au calme
Dans les quartiers du centre et du sud de Kinshasa, la vie a commencé à reprendre un cours normal. Les transports en commun ont de nouveau circulé, mais la situation était plus fluide qu'un jour normal dans cette mégapole de 10 millions d'habitants habituée aux embouteillages.
Les vendeurs à la sauvette qui avaient disparu ont à nouveau déambulé dans les rues. Les pompes à essence et les boutiques ont majoritairement rouvert. En revanche, les écoliers n'étaient pas visibles dans les rues, les parents préférant les garder un troisième jour à la maison.
agences/boi