Le gouverneur, Pat McCrory, a en outre "pris l'initiative de déployer la Garde nationale et la police autoroutière pour aider la police locale à Charlotte", comme il l'a écrit sur Twitter.
Pour la deuxième nuit consécutive, les manifestations de mercredi soir ont été émaillées de violences entre la police et la foule, indignée par la mort d'un Noir tué par un policier. Au total, 44 personnes ont été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi à Charlotte, a annoncé le chef des forces de l'ordre locales.
Enquête "complète" promise
La mairie a annoncé qu'un homme avait été blessé par balle et qu'il se trouvait "sous assistance respiratoire, dans un état critique" mais qu'il n'était "pas décédé", après avoir affirmé à tort qu'il était mort lors de violences "entre civils".
Les débordements ont commencé lorsque quelques centaines de manifestants ont brisé des vitres et lancé des projectiles contre les forces de l'ordre qui ont alors fait usage de gaz lacrymogène, selon un journaliste de l'AFP.
La maire de Charlotte, Jennifer Roberts, a appelé les habitants de la ville au calme et promis "une enquête complète".
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ats/jgal
Appel au calme de Barack Obama et des candidats à la présidentielle
Barack Obama a appelé mercredi les maires de Charlottte et de Tulsa. "Tant le président que les deux maires ont répété que les manifestations devaient être pacifiques et que les forces de police locales devaient trouver le moyen de les gérer de manière calme et productive", a rapporté un porte-parole de la Maison Blanche.
"Nous avons deux noms supplémentaires à ajouter à la longue liste d'Afro-Américains tués par des policiers. C'est insupportable et cela doit devenir intolérable", a déclaré depuis la Floride la démocrate Hillary Clinton.
Ces violences sont "dramatiques", a tweeté de son côté le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, promettant de "faire à nouveau de l'Amérique un pays sûr".