Si la coalition de l'opposition parvient à réunir les signatures de 20% des électeurs pendant une campagne prévue les 26-28 octobre, le scrutin "pourra avoir lieu au milieu du premier trimestre 2017", annonce dans un communiqué la commission électorale.
Le calendrier du référendum a son importance : s'il est organisé cette année, et que Nicolas Maduro perd, comme le prévoient les sondages, de nouvelles élections seront organisées.
S'il est démis de ses fonctions l'année prochaine, son vice-président assurera l'intérim et maintiendra le Parti socialiste au pouvoir jusqu'aux prochaines élections présidentielles, fin 2018.
Un coup dur pour l'opposition
"Nous rejetons les éléments anticonstitutionnels de cette annonce de la commission électorale", a déclaré Jesus Torrealba, chef de la coalition de l'unité démocratique, qui réclame depuis plusieurs mois un scrutin cette année.
La commission a également posé certaines conditions au rassemblement des signatures nécessaires à la tenue du vote.
L'opposition réclamait que le seuil de 20% des électeurs soit comptabilisé au niveau national, et que 19'500 machines de vote soient disséminées dans le pays pour faciliter le ralliement des opposants de Nicolas Maduro.
La commission n'a autorisé l'installation que de 5392 machines et a précisé que le seuil de 20% devrait être atteint dans chaque Etat du pays.
reuters/jgal