"Aujourd'hui, nous envoyons un convoi inter-agences (...) avec de l'aide d'urgence pour les habitants d'une zone assiégée de la province de Damas", a indiqué le porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) dans un communiqué.
"Nous avons repris les distributions d'aide en raison de l'impératif humanitaire qui exige de rester et de fournir une assistance même dans la situation la plus difficile", a-t-il expliqué.
Il a toutefois souligné que la nécessité de pouvoir garantir le "passage sûr" des convois restait une exigence aussi.
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600'000 personnes en zones assiégées
Ces "prochains jours", l'ONU espère pouvoir faire parvenir d'autres convois humanitaires vers les zones assiégées de Syrie, où vivent près de 600'000 personnes, a-t-il dit.
Ces convois seront décidés "au cas par cas", précise Jens Laerke.
Les bénévoles de la Défense civile syrienne, qui fournissent les premiers secours aux victimes des bombardements en zone rebelle, se sont vu co-décerner le Right Livelihood Award, plus connu sous le nom de "prix Nobel alternatif", a annoncé jeudi la fondation suédoise qui l'attribue.
afp/jgal
Nouvelle offensive sur Alep
L'armée syrienne a annoncé jeudi soir le déclenchement d'une nouvelle offensive sur la ville d'Alep et a conseillé aux habitants de s'éloigner des positions tenues par les rebelles.
Le communiqué militaire, cité par des médias d'Etat, recommande aux habitants des quartiers est, tenus par la rébellion, d'éviter les secteurs où sont positionnés les "terroristes". Il précise que des points de passage ont été prévus pour les habitants souhaitant quitter la ville.
Derniers opposants à Assad évacués à Homs
L'évacuation de plusieurs centaines de rebelles syriens retranchés dans le dernier quartier tenu par l'opposition au régime Assad à Homs a commencé jeudi, indiquent des témoins et les médias gouvernementaux.
Environ 120 combattants et leurs familles doivent quitter le quartier d'Al Waer dans des autocars pour prendre la direction des environs de Homs contrôlés par les rebelles.
Cette évacuation fait partie des accords locaux que Damas souhaite passer avec les rebelles assiégés dans certaines zones urbaines. L'opposition dénonce une stratégie de déplacement forcé des populations après des années de siège et de bombardements.