"Quand on en parle comme d'un conflit mondial et d'un conflit régional, quand il y a de nombreux facteurs externes que vous ne contrôlez pas, ça s'éternise", a notamment déclaré le président syrien.
Le président syrien s'en prend aux Etats-Unis qui dirigent la coalition internationale contre l'Etat islamique qui mène des frappes aériennes en Syrie et en Irak.
Raid meurtrier en question
Bachar al-Assad a par ailleurs déclaré que la Russie n'était pas derrière la frappe aérienne contre un convoi d'aide humanitaire du Croissant-Rouge arabe syrien qui a fait une vingtaine de morts lundi soir et que les Etats-Unis ont attribuée à la Russie.
La guerre en Syrie, qui dure depuis mars 2011, oppose les forces du régime Assad soutenues par la Russie, l'Iran et des milices chiites, à de très nombreux groupes rebelles sunnites, dont certains sont soutenus par les Etats-Unis, la Turquie et les Etats arabes du Golfe.
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reuters/mo
Des "négociations directes" attendues "dans les prochaines semaines"
La trêve instaurée la semaine dernière sous l'égide des Etats-Unis et de la Russie, mal respectée, n'a pas été renouvelée et les bombardements en Syrie ont repris de plus belle.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura espère toutefois entamer "dans les prochaines semaines" des "négociations directes" entre les parties syriennes, ce qui serait une première, a annoncé jeudi son adjoint Ramzy Ezzeldin Ramzy à Genève.
Une série d'initiatives pour trouver une issue au conflit ont échoué depuis cinq ans, avec le sort réservé au président Bachar al-Assad comme principale pierre d'achoppement. (afp)