Le politicien était interrogé sur France 2 au sujet d'un article du Figaro qui évoquait le fait que près de 2000 mineurs ont été signalés comme radicalisés.
Il s'agit d'une "tendance lourde", a dit Jean-Jacques Urvoas, avant de préciser qu'à sa connaissance "les chiffres ne sont pas ceux-là". "Les services de la protection judiciaire de la jeunesse suivent 600 adolescents sur lesquels nous avons des signes de radicalisation", dont quelque 150 ont été signalés par leurs parents, a-t-il ajouté.
Quatorze jeunes incarcérés
Quatorze jeunes sont incarcérés dans ce cadre, 11 garçons et trois filles, a encore déclaré le ministre de la Justice.
La radicalisation d'un nombre croissant de mineurs et de femmes et leur participation à des actions djihadistes est une des grandes préoccupations du moment pour le gouvernement.
reuters/ru