"J'appelle la Première ministre Theresa May à signifier le départ du Royaume-Uni de l'UE le plus tôt possible", a-t-il dit lors d'un discours prononcé devant les étudiants de la London School of Economics (LSE).
Affirmant que l'Europe ne pouvait "pas se permettre d'appuyer sur le bouton "pause" des activités de l'UE" en pleine crise des réfugiés, il a mis en garde contre une activation "trop tardive" de l'article 50 du traité de Lisbonne qui pourrait conduire les Britanniques à devoir voter aux élections européennes de 2019.
Gouvernement "indécis"
Le gouvernement britannique de Theresa May affirme ne pas vouloir activer l'article 50 avant la fin de l'année. Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a lui déclaré jeudi que Londres comptait activer cet article, qui enclenchera formellement le divorce avec l'UE, au début 2017.
Une fois la procédure lancée, une période de deux ans de négociations est prévue avant la sortie effective du pays.
ats/afp/olhor