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Pour l'Occident, c'est à la Russie de sauver la trêve en Syrie

De gauche à droite: la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Federica Mogherini, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russes des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. [Keystone - JASON SZENES]
De gauche à droite: la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Federica Mogherini, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russes des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. - [Keystone - JASON SZENES]
Les Etats-Unis, l'Union européenne et des ministres des Affaires étrangères européens ont déclaré samedi dans un communiqué que le rétablissement d'une trêve en Syrie dépendait de la Russie.

"Il appartient à la Russie de prouver qu'elle est disposée et qu'elle est capable de prendre des mesures exceptionnelles pour sauver les efforts diplomatiques" en vue de rétablir une trêve en Syrie, déclare le communiqué.

Le document est signé par les ministres des Affaires étrangères de quatre pays de l'UE (France, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne), la haute représentante de l'UE et les Etats-Unis.

"Scandaleux bombardement"

"Le scandaleux bombardement d'un convoi humanitaire, la dénonciation par le régime syrien de la cessation des hostilités, et l'inacceptable offensive du régime en cours sur l'est d'Alep, soutenue par la Russie, contredisent l'affirmation de la Russie selon laquelle elle est en faveur d'une résolution diplomatique", poursuivent-ils.

Les mesures réclamées par les signataires sont la cessation des hostilités, le libre acheminement de l'aide humanitaire et la reprise des pourparlers sous l'égide de l'ONU sur une transition politique en Syrie.

ats/ypf

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Réunion du Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit dimanche, à la demande des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, qui pressent la Russie de sauver la trêve en Syrie et d'enrayer l'escalade de la violence à Alep.