"Je suis de retour!", a lancé Beppe Grillo, 68 ans, à des dizaines de milliers de partisans rassemblés à Palerme, en Sicile, pour la réunion annuelle du M5S qui s'est poursuivie dimanche. "Je serai le chef politique et je prendrai les décisions, car il faut que quelqu'un le fasse", a-t-il déclaré.
L'humoriste s'était retiré de la tête du M5S il y a deux ans, laissant un directoire de cinq membres s'occuper des décisions au jour le jour. Il s'était alors dit fatigué.
Dissensions et confusion
Dans l'intervalle, le cofondateur et stratège du M5S, Gianroberto Casaleggio, est mort en avril, et les errements de Virginia Raggi, élue maire de Rome cette année, ont exposé les dissensions et la confusion qui règne entre les élus du mouvement.
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Par ailleurs, le chef de l'Etat italien Matteo Renzi organisera d'ici à la fin de l'année le référendum sur la réforme constitutionnelle dont le but est de favoriser des gouvernements plus stables. Le M5S s'y oppose, estimant qu'elle donnera trop de pouvoir aux dirigeants.
ats/jvia
Acteur majeur de la scène politique italienne
Le Mouvement 5 étoiles s'est imposé sur la scène politique de la Péninsule en 2013, en remportant plus de 25% aux législatives et en arrivant ainsi en deuxième position derrière le Parti démocrate (PD, centre gauche actuellement au pouvoir).
Le parti a également remporté haut la main en juin dernier la mairie de Rome et scellé une victoire surprise à Turin, à l'issue du second tour des élections municipales.