Cette réforme constitutionnelle, la plus importante de l'après-guerre en Italie, prévoit de mettre fin au bicaméralisme parfait existant actuellement, en réduisant les pouvoirs du Sénat.
Lorsque ce projet de loi a été adopté en avril, après plusieurs aller-retour entre les deux chambres du Parlement, le chef du gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi avait annoncé qu'il le soumettrait à un référendum populaire et qu'en cas d'échec il démissionnerait.
Depuis, il a reconnu à plusieurs reprises, qu'il a commis "une erreur en personnalisant" ce vote mais qu'il voulait donner de la sorte "un message de sérieux et de responsabilité".
"Signe de faiblesse", pour les adversaires de Renzi
Un récent sondage donnait le oui et le non au coude-à-coude avec un léger avantage pour ce dernier, 51% contre 49%.
Les adversaires de Matteo Renzi considèrent la date du 4 décembre comme un signe de faiblesse du chef du gouvernement qui voudrait ainsi se donner davantage de temps pour convaincre les Italiens de voter pour la réforme.
afp/jvia