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Theresa May exclut un veto écossais sur les négociations du Brexit

"Devrait-il y avoir un autre référendum en Ecosse? Ma réponse à cette question est 'non', sans hésitation", a déclaré Theresa May. [EPA/Keystone - Andy Rain]
"Devrait-il y avoir un autre référendum en Ecosse? Ma réponse à cette question est 'non', sans hésitation", a déclaré Theresa May. - [EPA/Keystone - Andy Rain]
L'Ecosse n'aurait pas de droit de veto sur les négociations du Brexit, a annoncé la Première ministre britannique, précisant qu'elle serait sensible aux inquiétudes écossaises sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

L'exécutif écossais souhaite être informé du détail des plans de négociations de Londres afin d'éviter un Brexit "dur" qui endommagerait l'économie, a déclaré mardi la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon.

Immédiatement après le vote, elle avait évoqué la possibilité d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse après l'échec de celui de 2014.

>> Lire : La Première ministre écossaise lance une campagne pour l'indépendance

"Non à un autre référendum en Ecosse"

"A mesure que nous étudions ces négociations, nous impliquerons pleinement le gouvernement écossais dans les discussions que nous tenons pour préparer la position que va prendre le Royaume-Uni", a dit Theresa May à BBC Scotland. "Le Royaume-Uni aura une position dans les négociations et nous négocierons, en tant que gouvernement du Royaume-Uni, avec l'Union européenne."

"Devrait-il y avoir un autre référendum en Ecosse? Ma réponse à cette question est 'non', sans hésitation", a-t-elle poursuivi.

ats/lgr

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Michel Barnier, négociateur de l'UE

Le Français Michel Barnier prend officiellement samedi ses fonctions de négociateur en chef chargé, au nom de la Commission européenne, de préparer le Brexit.

Nommé fin juillet par le président de la Commission Jean-Claude Juncker, ce vétéran des institutions bruxelloises a choisi une entrée en matière discrète. Il compte d'abord sonder les avis des 27 Etats membres, sans passer par Londres dans un premier temps.

Pour Bruxelles, il n'est pas question de négocier avec les Britanniques tant qu'ils n'auront pas activé la "clause de retrait", encore jamais utilisée, qui régit la séparation d'un pays avec l'UE.