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Le président colombien lance de nouveaux pourparlers avec les FARC

Le président colombien lance de nouveaux pourparlers avec les FARC
Le président colombien lance de nouveaux pourparlers avec les FARC / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 4 octobre 2016
Le président colombien Juan Manuel Santos a annoncé lundi une nouvelle phase de dialogue avec la guérilla des FARC, malgré le camouflet infligé la veille avec le rejet inattendu par référendum de l'accord de paix.

Le président colombien Juan Manuel Santos a annoncé lundi dans la soirée une reprise des discussions avec les FARC, lors d'un discours télévisé.

"J'ai demandé à Humberto de la Calle, que j'ai confirmé comme chef négociateur (...), d'entamer les discussions qui nous permettront d'aborder tous les thèmes nécessaires afin d'aboutir à un accord et d'en finir avec la guerre avec les FARC", a déclaré Juan Manuel Santos.

Les FARC prêts à "rectifier" l'accord

"Cela ne signifie pas que la bataille pour la paix a été perdue", avait affirmé plus tôt Timoleon Jiménez, leader de la rébellion marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), de La Havane, où se sont tenus les pourparlers de paix pendant près de quatre ans.

Il s'était dit prêt à "rectifier" l'accord de paix rejeté, tout en assurant que la guérilla resterait "fidèle à ce qui a été accordé" et maintiendrait "le cessez-le-feu bilatéral et définitif afin de soulager les victimes du conflit et respecter l'accord avec le gouvernement".

>> Lire aussi : Les Colombiens rejettent sur le fil l'accord de paix avec les FARC

agences/hend/gr

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Les partis convoqués

Le président Santos a convoqué tous les partis politiques au palais Casa de Nariño "pour les écouter, ouvrir des espaces de dialogue et décider du chemin à suivre".

"Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix jusqu'au dernier jour de mon mandat, car c'est le chemin pour laisser un pays meilleur à nos enfants", avait-il sobrement déclaré dimanche, dès l'annonce des résultats.

L'ONU envoie un émissaire à La Havane

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé lundi avoir décidé d'envoyer "en urgence" un émissaire spécial à La Havane, le Français Jean Arnault.

Au cours d'une conférence de presse à Genève, Ban Ki-moon a ajouté qu'il aurait préféré "un autre résultat" en Colombie, saluant "le profond désir du peuple colombien de mettre un terme à la violence".