Les sauveteurs italiens ont retrouvé un cadavre sur l'une des 39 embarcations secourues, essentiellement des canots pneumatiques mais aussi cinq bateaux de pêche avec plusieurs centaines de personnes à bord ou encore deux radeaux, a précisé une porte-parole des gardes-côtes.
Les premières embarcations de fortune ont été repérées avant l'aube, dont un bateau de pêche avec environ 700 personnes à bord, parmi lesquelles de nombreux enfants.
Navires d'ONG et militaires
Des navires des gardes-côtes et des organisations humanitaires comme Médecins sans frontières (MSF), SOS Méditerranée, Save the Children ou encore ProActiva Open Arms ont participé aux opérations de sauvetage. Ils étaient également appuyés de navires militaires.
Cette intense activité en mer, après plusieurs semaines de calme relatif, coïncide avec l'anniversaire du naufrage de Lampedusa. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2013, une embarcation partie de Libye avec 500 personnes à bord avait pris feu et coulé tout près de l'île italienne: 366 corps avaient été récupérés sur la côte et dans la soute du bateau.
Des milliers de morts
Les images des cercueils alignés avaient poussé l'Italie à lancer Mare Nostrum, une vaste opération de secours en mer. Cette dernière a laissé la place, un an plus tard, à un dispositif européen nettement plus réduit mais peu à peu étoffé, auquel s'ajoute désormais une flotille de navires humanitaires privés.
Ces efforts ont permis de porter secours à des centaines de milliers de personnes. Mais ils n'ont pas pu empêcher la mort de 11'000 migrants en mer Méditerranée depuis ceux de Lampedusa, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
agences/mre
11 noyés, selon les gardes-côtes libyens
Onze migrants dont deux enfants sont morts lundi au large de la Libye alors qu'ils tentaient la dangereuse traversée de la Méditerranée à bord d'un canot pneumatique pour se rendre en Europe, a indiqué un responsable des gardes-côtes libyens.