Diane James était entrée en fonction il y a 18 jours seulement, succédant à l'emblématique Nigel Farage.
"Il est devenu évident que je n'ai pas assez d'autorité, ni le soutien de tous mes collègues membres du Parlement européen et des responsables du parti, pour mettre en oeuvre les changements que j'estime nécessaires et sur lesquels j'ai basé ma campagne", a-t-elle expliqué sur son compte Twitter.
Motifs peu clairs
"Pour des raisons personnelles et professionnelles, en conséquence, je ne continuerai pas le processus électoral" pour finaliser sa prise de fonctions, a-t-elle ajouté, précisant qu'elle restait députée européenne sous la bannière du parti.
Selon le Times, elle serait sous le choc après avoir reçu un crachat dans un train la semaine précédente et avait aussi des réticences à mener le parti sans garantie sur son financement. Pour d'autres médias, ce sont les problèmes de santé de son mari qui l'ont poussée à se retirer.
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Succession en question
Sa démission soulève la question d'un éventuel retour de Nigel Farage à ce poste, bien que celui-ci ait exclu une telle possibilité. "Pas pour dix millions de dollars", a-t-il déclaré à l'agence britannique Press Association.
Un autre successeur possible pourrait être Steven Woolfe, député européen qui avait été le grand favori pour la présidence, mais a été exclu du scrutin en août pour avoir remis son dossier de candidature avec 17 minutes de retard.