Selon ces informations, il aurait donné suite à une telle demande des services de renseignement américains. Un article de l'agence Reuters, selon lequel le groupe internet américain avait secrètement scanné des millions de courriels, était "trompeur", a affirmé Yahoo dans un communiqué.
"Nous interprétons de manière restrictive chaque demande du gouvernement pour obtenir des données d'utilisateurs, afin de minimiser les divulgations", écrit Yahoo. "Le scannage des courriels décrit dans l'article n'existe pas dans nos systèmes".
Explications divergentes
Dans une première réaction mardi, le groupe s'était contenté d'indiquer qu'il était "un entreprise qui respecte la loi et se conforme aux lois des Etats-Unis".
Selon Reuters, qui citait mardi comme sources d'ex-salariés de Yahoo, le groupe aurait construit un programme sur mesure en 2015 pour aider les services de renseignement et le FBI.
afp/br
Informations du New York Times
Le New York Times a rapporté mercredi une version légèrement différente, en citant un haut responsable gouvernemental anonyme: un juge fédéral aurait ordonné à Yahoo de rechercher une "signature" numérique dans ses courriels, dans le cadre d'une enquête sur une entité sponsorisée par un Etat et liée à des attentats.
Yahoo aurait pour cela eu besoin de modifier le logiciel qu'il utilise pour repérer les spams et la pédopornographie, et de scanner de manière systématique tous les courriers de ses utilisateurs.