"La paix en Colombie est proche et nous allons l'atteindre", a assuré uan Manuel Santos depuis le palais présidentiel à Bogota, après s'être longuement entretenu avec son plus farouche adversaire, Alvaro Uribe, leader de la campagne du "non" au référendum de dimanche lors duquel les électeurs ont rejeté l'accord avec la guérilla marxiste des Farc.
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Dans une déclaration séparée, Alvaro Uribe, qui a dirigé le pays de 2002 à 2010 et mené alors une véritable croisade contre la guérilla, a assuré qu'"il vaut mieux la paix pour tous les Colombiens qu'un accord faible pour la moitié des citoyens".
Espoir de paix
Juan Manuel Santos, qui a juré de mettre fin à la guerre fratricide qui déchire le pays depuis plus d'un demi-siècle, s'était auparavant entretenu avec un autre ex-président, Andrés Pastrana, promoteur des dialogues du Caguan, précédente tentative de paix avec les Farc.
Le chef de l'Etat a reçu ses adversaires pour tenter de sauver l'accord négocié pendant près de quatre ans à Cuba avec les Farc.
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