Soutenue par l'aviation russe, l'armée fidèle au président Bachar al-Assad a lancé fin septembre une importante offensive pour tenter de reprendre Alep, deuxième ville du pays, aux groupes rebelles qui en contrôlent la partie orientale.
Vendredi, les combats se concentraient dans le quartier de Cheikh Saïd, proche de celui de Ramoussah, où ont eu lieu les affrontements les plus intenses de cet été. Mais des informations contradictoires circulaient sur d'éventuelles avancées des troupes du régime dans cette zone.
Réduction des raids aériens
Les frappes aériennes de l'armée et de l'aviation russe restaient nettement moins nourries qu'au cours des deux dernières semaines, après l'annonce mercredi par Damas d'une réduction du pilonnage de la zone.
Depuis le début de leur offensive il y a deux semaines, après l'échec d'un bref cessez-le-feu, l'armée et ses alliés ont progressé dans les quartiers du nord et du centre d'Alep-Est, partie de la ville où se trouvent quelque 250'000 personnes.
reuters/cab
Des combats appelés à durer
L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré jeudi qu'une prise complète des quartiers tenus par les rebelles pourrait prendre des mois et conduire à la destruction totale d'Alep-Est avec à la clé de très lourdes pertes en vies humaines.
Bachar al Assad a offert aux rebelles et à leur famille une garantie leur permettant de quitter la ville pour gagner d'autres zones tenues par les rebelles, mais des insurgés ont déclaré à Reuters qu'ils ne lui faisaient pas confiance et qu'un tel accord visait à purger Alep-Est des musulmans sunnites.