Au terme de plus d'une heure et quarante minutes d'entretien, le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan sont tombés d'accord sur les termes de ce projet énergétique majeur, scellant leur réconciliation après une grave crise diplomatique née de la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe survolant la frontière syro-turque en novembre 2015.
Plus de 15 milliards de mètres cubes de gaz par an
L'accord signé "prévoit la construction de deux lignes de gazoduc sous la Mer noire", a indiqué à la presse le PDG de Gazprom Alexei Miller. "La capacité de chacune de ces lignes est de 15,75 milliards de mètres cubes de gaz par an", a-t-il précisé.
Le projet TurkStream avait été dévoilé fin 2014 en même temps que l'abandon, en pleine crise ukrainienne, du projet South Stream par la Mer noire, bloqué par l'Union européenne.
agences/hend