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La Colombie va entamer des pourparlers de paix avec l'ELN

Le président Colombia Juan Manuel Santos parle aux membres du groupe de guérilla ELN, qui ont fait défection et remis leurs armes, sur une base militaire à Cali, le 16 Juillet 2013. [Jaime Saldarriaga]
Le président Colombia Juan Manuel Santos parle aux membres du groupe de guérilla ELN, qui ont fait défection et remis leurs armes, sur une base militaire à Cali, le 16 Juillet 2013. - [Jaime Saldarriaga]
Le gouvernement colombien et la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN) ont annoncé lundi qu'ils entameraient le 27 octobre des négociations de paix. Les pourparlers seront délocalisés à Quito, en Equateur.

Les deux camps s'engagent à tout faire "pour créer un environnement favorable à la paix". Huit jours après le camouflet de l'échec surprise du référendum sur l'accord de paix négocié avec la principale guérilla du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), la nouvelle est encourageante.

A Bogota, le président colombien Juan Manuel Santos, qui a reçu vendredi le prix Nobel de la paix pour ses efforts en vue de la fin du conflit armé, a aussitôt réagi en affirmant que ces négociations avec l'ELN allaient donner lieu à "une paix complète" en Colombie.

Conversations secrètes

La guérilla inspirée de la révolution cubaine avait entamé dès janvier 2014 des conversations secrètes avec les autorités colombiennes, peut-être encouragées par le dialogue mené publiquement à La Havane entre les FARC et le gouvernement, depuis novembre 2012.

L'Armée de libération nationale compte encore 1500 combattants, contre environ 5765 pour les FARC.

agences/fb/kg

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Libération d'otages

Dès la matinée, l'ELN, seconde guérilla du pays, avait donné des motifs d'espoir avec l'annonce de sources officielles qu'une "annonce importante" allait venir dans les prochaines heures.

L'optimisme avait gagné du terrain au fil de la journée, avec la libération d'un otage civil, remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le département d'Arauca, à la frontière du Venezuela, selon l'organisme humanitaire.

C'est le troisième otage, sur les quatre qu'elle détenait d'après des estimations officielles, que l'ELN relâche en deux semaines.