De récents propos de la Première ministre Theresa May ont jeté le trouble chez les investisseurs qui redoutent que la Grande-Bretagne renonce à son accès au marché unique afin de pouvoir imposer des contrôles sur l'immigration en provenance des 27 autres pays membres de l'UE.
Mais le Financial Times écrit lundi que Theresa May n'exclut pas que son gouvernement verse des contributions au budget de l'UE afin d'obtenir un accès privilégié au marché unique.
La finance figure parmi les secteurs qui pourraient bénéficier d'un accord reconnaissant l'"équivalence" des modes de régulation, dit le FT.
Une piste des eurosceptiques
Le quotidien note également que la Première ministre a récemment déclaré au constructeur automobile Nissan que les conditions d'activité de son usine en Grande-Bretagne ne seraient pas modifiées après la sortie de l'UE, ce qui suggère que Londres pourrait choisir de protéger certains secteurs.
Continuer de verser de l'argent à l'UE figure depuis longtemps parmi les pistes évoquées par les eurosceptiques pour que la Grande-Bretagne conserve un accès préférentiel aux marchés européens tout en reprenant sa souveraineté sur des domaines comme l'immigration.
reuters/jgal