"Le nombre de rebelles tués après décompte est de 56", a déclaré le général Lul Ruai Koang, porte-parole de l'armée gouvernementale (SPLA/Armée populaire de libération du Soudan).
"De notre côté, nous avons perdu quatre combattants SPLA et 20 ont été blessés", a-t-il indiqué, affirmant que près de 200 pièces d'armement, dont des lance-grenades et des mitrailleuses, avaient été récupérées par ses troupes.
Un photographe de l'AFP, invité par la SPLA à se rendre dans deux villages proches de Malakal, la capitale de l'Etat du Nil oriental, a dénombré une quarantaine de corps.
Combattants mineurs
"Les rebelles ont attaqué nos positions vendredi soir (...) en deux endroits, à Wajwok et Lalo", a expliqué le général. "Nos forces les ont repoussés et ils ont disparu. La plupart des combattants rebelles tués étaient mineurs", a-t-il affirmé.
La rébellion a affirmé de son côté lundi avoir toujours le contrôle de Wajwok et Lalo, et que les combats se poursuivaient dans d'autres localités proches de Malakal.
ats/jgal
Une guerre civile qui fait des ravages
Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a basculé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déplacé plus de 2,5 millions de civils et provoqué une grave crise humanitaire.
Un accord de paix signé en août 2015 avait fait naître de timides espoirs de pacification du pays. Fin avril 2016, le chef de la rébellion, Riek Machar, était revenu à Juba en tant que vice-président pour former un gouvernement d'union nationale avec le président Salva Kiir.
Mais la capitale a été le théâtre de violents affrontements début juillet entre les forces rebelles et gouvernementales, qui ont fait des centaines de morts et plus de 70'000 réfugiés. Les violences se poursuivent depuis dans plusieurs régions.