L'enquête sur cet accident, qui a coûté la vie à 28 personnes, en majorité des enfants, a été clôturée sans que la cause de l'accident soit déterminée.
Les autorités néerlandaises souhaitent déterminer si le drame pourrait résulter d'un acte désespéré du chauffeur, rapportent lundi les journaux De Morgen et Het Laatste Nieuws.
Une demande déjà formulée
Un parent d'un élève disparu s'est tourné avec "le courage du désespoir" vers les dirigeants belge et néerlandais en leur adressant une lettre. A la suite de cette demande, Mark Rutte a contacté le Département fédéral des affaires étrangères pour savoir si une échantillon de sang pouvait être mis à disposition de l'enquête.
Cette requête survient alors que la suspicion d'un acte désespéré a gagné en importance. Le chauffeur ingérait depuis deux ans des antidépresseurs Seroxat pour lesquels l'augmentation des tendances suicidaires est connue.
Plusieurs parents avaient déjà demandé un échantillon sanguin, en vain, aux autorités suisses.
jgal