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Echange de bons procédés nié dans l'affaire des e-mails de Hillary Clinton

Hillary Clinton échappe à des poursuites judiciaires dans l'affaire de ses e-mails privés. [AP Photo/Keystone - John Locher]
Des dizaines de milliers d'e-mails de Hillary Clinton lorsqu'elle était secrétaire d'Etat ont été classifiés par le département d'Etat. - [AP Photo/Keystone - John Locher]
Le département d'Etat américain a nié lundi tout échange de bons procédés avec la police fédérale (FBI) en 2015 pour rabaisser la classification d'un e-mail confidentiel de Hillary Clinton.

"L'allégation d'un quelconque quid pro quo (échange de bons procédés, ndlr) est inexacte (...)", a démenti le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner, contestant des déclarations d'un responsable du FBI dans des documents publiés lundi.

Le résumé de ces investigations fait état de pressions de l'un des sous-secrétaires d'Etat, Patrick Kennedy, concernant un e-mail sensible sur la messagerie privée de l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton, relatif à des activités du FBI et classé "secret". Il aurait demandé à ce que ce message soit déclassifié ou reclassifié dans une catégorie moins sensible.

Demande de postes à l'étranger

Un agent du FBI a rapporté une proposition d'échange de bons procédés: il aurait été réclamé à Patrick Kennedy que le département d'Etat accepte le déploiement d'agents du FBI supplémentaires dans des postes diplomatiques à l'étranger.

La police fédérale a déclaré lundi que la demande de postes n'était pas liée aux discussions sur la classification du message.

ats/jvia

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Clinton épinglée pour négligence

En 2015, le département d'Etat passait en revue des dizaines de milliers d'e-mails issus de la messagerie privée de Hillary Clinton, lorsqu'elle était secrétaire d'Etat (2009-2013), dans le but de les publier sur un site gouvernemental.

Des messages ont été classés confidentiels ou secrets et donc expurgés: une classification gênante pour la campagne de la candidate démocrate, car Hillary Clinton n'était pas censée échanger des informations confidentielles sur un réseau non-gouvernemental.

Le FBI a conclu en juillet dernier que des poursuites pénales n'étaient pas justifiées, bien que son directeur ait épinglé l'ancienne cheffe de la diplomatie américaine pour "négligence extrême".