Le médiateur de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a affirmé avoir reçu des assurances en ce sens de la part de "toutes les parties yéménites". Il souligne que la trêve doit "permettre d'étendre la livraison de l'aide humanitaire".
Le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, avait annoncé auparavant avoir accepté un cessez-le-feu.
Trois millions de déplacés
Le médiateur de l'ONU présente la nouvelle trêve comme une "reprise de la cessation globale des hostilités" qui avait été mise en place le 10 avril 2016, mais avait ensuite volé en éclats.
Il rappelle que, selon les termes de la trêve d'avril, les belligérants "ont obligation de permettre un accès humanitaire libre et sans entraves" et de cesser "les activités militaires de toute nature".
La guerre oppose les forces du président Hadi, soutenu par la coalition militaire arabo-sunnite sous commandement saoudien, à des rebelles chiites Houthis, alliés à des forces fidèles à l'ex-chef d'Etat Ali Abdallah Saleh.
ats/fb
Assistance alimentaire
Près de trois millions de personnes ont désormais besoin d'une assistance alimentaire immédiate et 1,5 million d'enfants yéménites souffrent de malnutrition, selon l'UNICEF.
Le conflit a fait plus de 6900 morts et déplacé au moins trois millions de Yéménites depuis l'entrée en action, en mars 2015, de la coalition militaire arabe sous commandement saoudien pour épauler les forces du président Hadi.
Carnage de la coalition
Le 8 octobre, un raid aérien de cette coalition avait fait, selon l'ONU, 140 morts et 525 blessés lors d'une cérémonie funéraire à Sanaa, suscitant un tollé dans la communauté internationale.
La coalition pro-saoudienne qui, dans un premier temps, avait nié toute responsabilité dans ce carnage avait ensuite admis une bavure et annoncé des "compensations" pour les familles des victimes "civiles".