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Arabie saoudite, Qatar et Turquie veulent aboutir à une trêve à Alep

Les négociations à Lausanne n'ont rien donné de concret. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les négociations à Lausanne n'ont rien donné de concret. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Riyad, Doha et Ankara ont accepté de discuter avec Washington et Moscou pour tenter de dissocier opposition modérée et extrémistes actifs à Alep, en Syrie, a indiqué lundi l'ambassadeur russe à l'ONU.

Selon Vitali Tchourkine, cette mesure pourrait favoriser une trêve. Il a précisé que cette idée, prônée depuis longtemps par la Russie, a émergé des discussions diplomatiques du week-end à Lausanne.

Il a ajouté que pour assurer le suivi de Lausanne, une réunion était prévue ce lundi entre militaires américains, russes, saoudiens, qataris et turcs.

Ces trois derniers pays "ont exprimé leur intention de travailler dur avec ces groupes d'opposition modérés afin qu'ils se dissocient du (front) Al-Nosra", a-t-il indiqué.

Al-Nosra appelé à quitter la ville

Les combattants du front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, bombardée sans relâche par les avions russes et syriens, doivent quitter Alep "ou être défaits", a affirmé Vitali Tchourkine.

Si Al-Nosra se retire d'Alep, a-t-il expliqué, alors "l'accord conclu à Lausanne prévoit que l'opposition modérée négociera une cessation des hostilités avec le gouvernement syrien".

>> Lire aussi : Les pourparlers sur la Syrie à Lausanne s'achèvent sans avancée

Citant des chiffres du médiateur de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, Vitali Tchourkinea souligne que le rapport des forces était de "un à dix" entre combattants modérés (10'000 environ) et ceux d'Al-Nosra (900 environ) dans le secteur est d'Alep.

ats/fb

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