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La connexion internet du fondateur de Wikileaks a été coupée

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, lors d'une vidéo conférence le 4 octobre 2016. [AFP - MAURIZIO GAMBARINI]
La connexion internet du fondateur de Wikileaks a été coupée / Le Journal du matin / 1 min. / le 18 octobre 2016
Wikileaks a accusé lundi l'Equateur d'avoir coupé la connexion Internet de Julian Assange, réfugié à l'ambassade équatorienne à Londres. L'interruption aurait un lien avec les publications sur Hillary Clinton.

"Nous sommes en mesure de confirmer que l'Equateur a coupé la connexion internet de M. Assange samedi à 17h00 GMT (19h00 en Suisse), peu après la publication des discours de Hillary Clinton chez Goldman Sachs", a écrit Wikileaks.

Dans un communiqué, le Ministère équatorien des affaires étrangères s'est borné à réaffirmer la disposition de l'Equateur à donner l'asile à Julian Assange, fondateur de Wikileaks, conformément à sa décision de 2012. "La protection de l'Etat équatorien continuera tant que les circonstances qui ont conduit à l'octroi de cet asile demeureront", a déclaré le ministère.

Discours rémunérés

Trois discours rémunérés de la candidate démocrate à la présidentielle américaine, payés par la banque Goldman Sachs, ont été publiés samedi par Wikileaks, jetant une lumière crue sur ses liens avec les principaux acteurs de Wall Street. L'équipe de campagne de Hillary Clinton n'a pas contesté l'authenticité de ces documents.

>> Lire : Wikileaks publie des discours d'Hillary Clinton payés par Goldman Sachs

Elle a accusé le gouvernement russe d'être responsable de ces fuites et Wikileaks d'aider le rival de Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche, le républicain Donald Trump.

ats/jgal

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Menace d'extradition vers la Suède

Julian Assange vit à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis juin 2012. Quito lui a accordé l'asile quand la justice britannique a autorisé son extradition en Suède, où il est soupçonné de violences sexuelles.

Il nie les faits, dénonçant une manoeuvre pour l'extrader vers les États-Unis, qui veulent le juger pour la diffusion d'informations secrètes.