"Cela fait plusieurs semaines" que les civils sont retenus dans la ville, "et nous n'avons pas vu de changements" depuis le début de l'offensive lundi, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis. "Il n'y a pas d'exode massif de civils, c'est parce qu'ils sont retenus par la force", a-t-il souligné.
Le sort pendant la bataille des 1,5 million d'habitants de Mossoul soulève les plus vives inquiétudes. La coalition et l'Irak se sont préparés à ce que des centaines de milliers de personnes quittent la ville, prévoyant des lieux d'accueil d'urgence et prépositionnant des ressources pour les aider.
Couloirs sécurisés
Mais les djihadistes pourraient tenter de garder la population sur place pour se protéger. Ils rendraient ainsi encore plus difficile la conquête de la ville.
Des organisations humanitaires ont réclamé l'instauration de couloirs sécurisés pour que les civils puissent fuir les combats.
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ats/pym
Soutien de milices chiites à l'offensive sur Mossoul
Les milices chiites des Forces de mobilisation populaire (FMP) ont annoncé qu'elles soutiendraient l'offensive lancée par les forces irakiennes sur Mossoul, fief de l'EI dans le nord de l'Irak. Cette décision renforce le risque d'un affrontement confessionnel.
Les miliciens des FMP, qui jouissent d'un statut officiel reconnu à Bagdad, ont été accusés par les Nations unies et des associations de défense des droits de l'homme d'exactions dans des secteurs repris à l'EI, notamment à Fallouja, dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad.