Publié

L'ONU est prête à continuer à vérifier le cessez-le-feu en Colombie

Poignée de main entre le président colombien Juan Manuel Santos (à gauche) et le commandant en chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño. [Keystone - Mauricio Duenas Castaneda]
Poignée de main entre le président colombien et le commandant en chef des FARC sous l'oeil du secrétaire général de l'ONU en septembre. - [Keystone - Mauricio Duenas Castaneda]
L'ONU s'est montrée prête mardi à continuer à vérifier le cessez-le-feu bilatéral en vigueur depuis le 29 août en Colombie entre les forces armées du gouvernement et la guérilla des FARC.

La mesure a été prolongée en dépit du rejet de l'accord de paix par référendum le 2 octobre dernier.

Le représentant spécial du secrétariat général des Nations unies et chef de la mission de vérification, Jean Arnault, a présenté au Conseil de sécurité à New York un rapport "sur les récents événements en Colombie". Il a souligné "l'important consensus concernant le cessez-le-feu", a précisé l'ONU.

La population colombienne "manifeste avec plus de force que jamais son rejet du retour de la violence", ajoute le texte.

Un pas des opposants vers la paix avec les FARC

De son côté, l'ex-président colombien et actuel sénateur Alvaro Uribe, leader de la campagne pour le non à l'accord avec les FARC, s'est déclaré mardi pour la première fois prêt à rencontrer la guérilla.

"Si à un moment (...) nous devions parler avec les FARC, en plus de le faire avec le gouvernement, nous y serions disposés", a-t-il déclaré lors d'une session au Sénat.

ats/tmun

Publié

Rejet de l'accord de paix avec une abstention record

L'accord de paix, signé le 26 septembre entre le gouvernement du président Juan Manuel Santos et les Forces armées de Colombie (FARC), a été rejeté le 2 octobre lors d'un référendum marqué par une abstention record de plus de 62%.

Juan Manuel Santos, dont les efforts ont été salués par le prix Nobel de la paix qui lui a été décerné le 7 octobre, avait voulu ce référendum non obligatoire afin de donner une plus large légitimité à l'accord, issu de près de quatre ans de négociations pour mettre fin à 52 ans de confrontation armée avec les FARC, première guérilla du pays qui compte encore 5765 combattants.