Rester "comme l'homme qui a combattu les djihadistes, nous le devons tous, mais aussi comme celui qui a trouvé une solution humaine et non seulement militaire", a précisé l'émissaire de l'ONU à Darius Rochebin.
Staffan de Mistura juge également que Bachar al-Assad "se trompe" actuellement dans la poursuite des objectifs militaires. Alep est un ville "qu'il devrait protéger" et non penser à la détruire "seulement parce qu'il y a 900 djihadistes" (lire encadré).
Démission exclue
L'envoyé spécial de l’ONU salue la "pause" actuelle observée par les Russes et les forces dans les bombardements d'Alep. Il estime toutefois qu'elle a surtout un intérêt pour l'aide "médicale" immédiate.
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Questionné sur une éventuelle démission, le négociateur indique n'y "avoir jamais pensé". Il salue l'élection du nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et estime qu'il saura se montrer "courageux".
jgal
Chasser les "terroristes" d'Alep
Dans une interview à la télévision alémanique SRF, le président syrien Bachar al-Assad réaffirme que les forces progouvernementales ont l'obligation constitutionnelle de "protéger les civils " et d'"évincer les terroristes d'Alep".
"Mais comment pouvez-vous les protéger quand ils sont sous le contrôle des terroristes ? (...) Nous devons attaquer les terroristes, cela va de soi", ajoute-t-il dans cet entretien enregistré mardi et dont un extrait a été diffusé mercredi sur le site de la SRF.