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Les rebelles houthis accusés de violer le cessez-le-feu au Yémen

Avant même l'entrée en vigueur de la trêve, le président yéménite en exil, Abd-Rabbou Mansour Hadi, avait dit "s'attendre à ce que la trêve ne soit pas respectée". [REUTERS/Abduljabbar Zeyad]
Avant même l'entrée en vigueur de la trêve, le président yéménite en exil, Abd-Rabbou Mansour Hadi, avait dit "s'attendre à ce que la trêve ne soit pas respectée". - [REUTERS/Abduljabbar Zeyad]
La coalition militaire arabe intervenant au Yémen a accusé jeudi les rebelles chiites Houthis de violer systématiquement la trêve de 72 heures qui était entrée en vigueur mercredi soir au Yémen.

"Il n'y a pas de cessez-le-feu du tout", a déclaré le porte-parole de la coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite Mohammed al-Assiri, en accusant les Houthis de procéder à des tirs de mortier en territoire saoudien.

C'est ce qui a obligé, selon lui, les forces de la coalition, qui intervient au Yémen en soutien au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, à riposter à l'origine des tirs.

Des combats sur différents fronts

La défense civile saoudienne a indiqué plus tôt qu'un civil saoudien avait été blessé dans le sud du pays par des tirs en provenance du Yémen alors que des sources militaires loyalistes yéménites ont fait état de combats sur différents fronts après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu parrainé par l'ONU.

Cette trêve des combats, entrée en vigueur mercredi à 23H59 locales (20H59 GMT), avait fait naître l'espoir d'un règlement pour cette guerre qui a fait plus de 6900 morts, 35'000 blessés et déplacé plus de trois millions de personnes depuis mars 2015.

afp/ptur

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