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La Colombie pourra organiser un nouveau référendum pour la paix

Poignée de main entre le président colombien Juan Manuel Santos (à gauche) et le commandant en chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño. [Keystone - Mauricio Duenas Castaneda]
Poignée de main entre le président colombien Juan Manuel Santos (à gauche) et le commandant en chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño. - [Keystone - Mauricio Duenas Castaneda]
Le président colombien aura la possibilité d'organiser un référendum si un nouvel accord de paix avec les FARC voyait le jour, a annoncé le président du Conseil national électoral jeudi.

"Le président peut convoquer un nouveau référendum si des modifications sont apportées aux accords de La Havane", conclus avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a déclaré Alexander Vega.

"C'est une des prérogatives" de Juan Manuel Santos, a-t-il souligné, selon des déclarations transmises à la presse par l'organisme qu'il dirige.

Juan Manuel Santos avait signé le 26 septembre un accord historique avec la guérilla marxiste, destiné à mettre fin à un conflit vieux de plus de 50 ans.

Marathon de négociations

Les négociations, menées à La Havane, se sont étalées sur près de quatre ans. Mais le 2 octobre, les Colombiens ont rejeté le texte par référendum.

Le chef de l'Etat, lauréat du prix Nobel de la paix, n'a pas jeté l'éponge et poursuit son marathon de réunions de négociations pour ne pas voir mourir l'accord signé avec le chef de la guérilla, Timoleon Jiménez, alias Timochenko.

Sans l'approbation des urnes, aucun accord de paix ne pourra être appliqué.

afp/fb

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Trouver au plus vite un nouvel accord

Selon une source au courant des tractations avec les Farc et l'opposition, le président essaye de trouver au plus vite un "nouvel accord" qui comprenne les griefs des partisans du "non" au premier texte.

La confrontation avec les FARC a duré 52 ans, impliqué de nombreux acteurs et fait plus de 260'000 morts.