Une loi de 2010 interdisait déjà la location d'appartements entiers pour moins de 30 jours si le propriétaire ou le titulaire du bail n'était pas présent.
Le nouveau texte la durcit: il interdit toute publicité, comme les annonces postées en ligne, pour la location de ce type de logements et augmente les amendes en cas d'infraction, qui pourront atteindre 7500 dollars en cas de récidives.
Ceux qui veulent louer une pièce de leur appartement tout en étant présents restent libres de le faire.
Appel d'Airbnb
Airbnb a immédiatement indiqué qu'il allait contre-attaquer en faisant appel de cette décision devant la justice. Les élus ont décidé de "récompenser les intérêts particuliers de l'industrie hôtelière et d'ignorer les voix de dizaines de milliers de New-Yorkais", a déclaré un responsable de la plateforme dans un communiqué.
L'Etat de New York est l'un des marchés les plus importants d'Airbnb, avec 46'000 personnes proposant des logements en ligne.
afp/boi
Les villes au front
Airbnb est dans le collimateur de nombreuses villes à travers le monde, souvent pressées par l'industrie du tourisme qui estime que le succès de ces sites de location en ligne non soumis aux mêmes contraintes légales et fiscales constitue une perte indue de revenus.
La ville de Paris, par exemple, veut quadrupler, de 25'000 à 100'000 euros, les amendes encourues par les propriétaires de logements qui ne respecteraient pas la règlementation.
La semaine dernière, des élus de neuf villes américaines avaient publié une lettre commune accusant Airbnb et les autres plateformes de "fournir des données trompeuses" sur le nombre de locations commerciales ainsi que sur les revenus qu'elles génèrent.