Les protestataires, réunis à l'appel de la gauche et des syndicats, ont critiqué le "libéralisme sauvage" du gouvernement et le démantèlement des droits essentiels des travailleurs.
Ils ont appelé à voter non le 4 décembre lors du référendum sur la réforme de la Constitution. Un "oui" renforcerait les pouvoirs de Matteo Renzi, ont-ils argumenté.
Ce référendum constitutionnel doit mettre fin au bicamérisme intégral en limitant les pouvoirs du Sénat. Celui-ci ne comptera plus que 100 élus contre 315 actuellement, ne votera plus la confiance au gouvernement et ne s'occupera que d'un nombre limité de lois.
Le Premier ministre démissionnera si le "non" l'emporte
Le gouvernement pourra aussi demander une procédure accélérée à la Chambre des députés pour certaines lois qu'il juge urgentes. Le président du Conseil souhaite instaurer une plus grande stabilité politique et la fin de la valse des gouvernements.
Matteo Renzi a promis de démissionner si le "non" aux réformes constitutionnelles l'emporte lors du référendum.
ats/ptur