L'Assemblée nationale a convenu de "déclarer la rupture de l'ordre constitutionnel et l'existence d'un coup d'Etat commis par le régime de Nicolas Maduro", qui l'amènera à entreprendre des actions sur le plan international et des moyens de pression populaires, selon la résolution adoptée par le Parlement.
Le Conseil national électoral (NCE) avait annoncé jeudi soir qu'il reportait sine die "le processus de collecte (des signatures), prévu la semaine prochaine", en vue de ce référendum révocatoire.
>> Lire : Le référendum anti-Maduro n'aura pas lieu avant 2017 au Venezuela
Une première étape
Le vote du Parlement se présente comme la dernière étape pour l'opposition de centre droit, regroupée autour de la Table pour l'unité démocratique (MUD), avant de pouvoir organiser un tel référendum contre le chef de l'Etat socialiste.
La MUD accuse Nicolas Maduro d'être responsable du naufrage économique de ce pays pétrolier asphyxié par la chute des cours du brut, son unique richesse.
afp/gchi
Les pro-Maduro se ruent sur le Parlement
La session extraordinaire réclamée par les leaders de l'opposition au Venezuela a été interrompue par l'intrusion, dans le Parlement, des nombreux supporters du président Nicolas Maduro.
Ces derniers ont forcé l'entrée de l'Assemblée nationale avant de pénétrer dans la Chambre pour montrer leur désaccord avec la volonté de la majorité de traduire l'actuel chef de l'Etat en justice pour "restaurer la démocratie".