Le 31 octobre, à une semaine du scrutin du 8 novembre, les enquêtes d'opinion créditaient toujours Hillary Clinton d'une légère avance, à 47,7% des intentions de vote contre 44,8% pour Donald Trump. Toutefois, si la démocrate reste à un niveau stable (47,9% une semaine avant), le républicain voit sa cote bondir de plus de 2 points (42% le 23 octobre).
Depuis six mois, la marge la plus importante entre les deux rivaux remonte au 18 octobre quand Hillary Clinton recevait 49% des intentions de vote contre 41,8% à Donald Trump.
Le 15 septembre dernier, la moyenne des sondages au niveau national donnait en revanche les candidats presque au coude à coude, la candidate démocrate étant créditée de 45,7% des intentions de vote contre 44,2% pour le républicain.
>> Lire : Au fil des sondages, Donald Trump se rapproche d'Hillary Clinton
Les sondages nationaux ne sont pas les plus importants
Rappelons toutefois que la présidentielle américaine est un scrutin indirect - la somme de 51 élections au niveau des Etats - et que par conséquent les sondages nationaux ne sont pas les plus importants.
Les électeurs votent pour des "grands électeurs" dont le nombre varie selon les Etats. Pour l'emporter, un candidat doit obtenir la majorité des "grands électeurs", soit 270 sur 538. Certains Etats-clés (les "swing states") pèsent beaucoup plus que d'autres, car ils sont à même de faire basculer le résultat.
ptur